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»Que dire de Body Love? ... De fait, rien non plus ici de très nouveau, l'évidence d'un style
personnel, et qui a fait ses preuves dans certains des plus grands chef-d'oeuvre de la musique
électronique (Timewind). ... Musique jouée et entendue comme véhicule, transfert, dynamique
affective. Nowhere - Now Here: trente minutes - face 1, trenscende "Be Careful with That Axe
Eugene", du Floyd, et est un exemple presque parfait, une cristalline démonstration de cette
musique combinatoire dont parlait Klaus lors de notre dernière entrevue. Car Body Love (en
grande partie) part des mêmes éléments (bande de batterie, différentes parties de synthé)
exactement comme que Moondawn, ce qui explique la grande similitude de structure, d'architecture,
malgré toutes les différences de textures sonores. Les mêmes éléments, plus d'autres, refondus,
remixés, recollés pour former un objet toujours différent: processus identique à celui qui prévaut
lors de la préparation des concerts publics. Depuis deux ans, la musique de Klaus est
essentiellement identique et constamment différente (Body Love a plus d'un an). ... Peut-être
faut-il y voir la signe d'une somme avant un nouveau départ.« (Jean-Marc Bailleux, "Rock & Folk", March 1978) |
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